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Chaque élément matriciel est d'une couleur donnée (bleu, rouge, jaune ou vert), qui qualifie son appartenance à l'architecture dont il provient (dans le cas des éléments de la matrice Studiolo) ou dans laquelle il sera intégré (dans le cas des éléments de la matrice Collegium). Au départ du processus en effet, une couleur est attribuée à chacun des quatre murs de l'architecture Studiolo (mur nord: bleu; mur est: rouge; mur sud: jaune; mur ouest: vert). Cette couleur suit chacun des éléments muraux transférés dans les quatre matrices Studiolo, de sorte qu'il est possible de retracer le mur de provenance de chaque élément matriciel. La couleur attribuée à chacun de ces derniers est d'autre part préservée par la relation de correspondance qui le lie à l'élément associé dans la matrice Collegium. Les configurations constitutives de l'architecture de Collegium sont par suite formées sur la base des regroupements des éléments de même couleur en provenance des quatre matrices Collegium. Cette manière de situer par rapport aux architectures la couleur des éléments matriciels suit l'ordre du processus de production — la couleur des éléments de la première architecture jouant un rôle déterminant dans l'élaboration de la seconde architecture. Comme on ignore au départ quels éléments de Collegium seront pairés à ceux de Studiolo et donc quelle sera leur couleur et par conséquent comment ils seront regroupés — puisqu'ils sont d'abord générés et 'dispersés' (du point de vue configural) dans les matrices — la couleur introduit une dimension ludique dans le processus. Cette dimension est le pendant du caractère poétique (comme je l'explique plus loin) des relations de correspondance entre matrices — à ceci près qu'il traverse toutes les étapes du processus (incluant donc les deux architectures) et non pas seulement la partie intermédiaire. |
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