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(2) Les relations de correspondance
Entre les deux groupes de matrices prennent place un ensemble de relations de correspondance dont le nombre est identique à celui du produit des deux nombres de la dimension des matrices (4x4=16) multiplié par le nombre de ces matrices (16x4=64). Ces relations de correspondances associent à chaque élément d'une matrice Studiolo un élément de la matrice Collegium. Elles se trouvent motivées dans un texte poétique qui pourra éventuellement être assorti d'éléments visuels. Les associations entre éléments matriciels sont de nature essentiellement libre: elles sont effectuées au cas par cas, sans plan d'ensemble . Ce sont littéralement des sauts comme il en est question dans les univers hypertextuels, pour lesquels il n'existe aucune autre règle que d'avoir été en effet créés (peu importe le motif) et d'être donc en effet 'parcourables'. Ces 'motivations' créent un troisième univers qui se trouve pour ainsi dire en suspens entre les deux matrices et, c'est du moins l'un des résultats espérés, en 'communication' avec la théorie de Studiolo et l'idéal de Collegium. C'est en effet l'un des propos de la méthode que de créer cet espace poétique de correspondances au milieu du maximum de détermination possible. Le moment poétique, donc, forme le coeur du site. Il constitue en fait le pivot de toute sa construction, le centre de sa symétrie. La référence à la perspective est ici évidente, à sa symétrie bilatérale c'est-à-dire, et au point de fuite qui les met en balance. Par delà les matrices, ce sont en réalité les extrémités latérales, les architectures Studiolo et Collegium, qui sont visées, leur rapprochement poétique à travers les siècles et les hypothèses, l'intention que la connaissance de la première guide l'élaboration de la seconde, la conviction que la perspective, ce moment de rigueur pour ainsi dire parfaite dans l'histoire artistique occidentale, puisse inspirer la recherche d'une rigueur artistique renouvelée et équivalente. |
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